#1 - Yoga Kundalini et Psychologie
Yoga Kundalini et Psychologie
Bienvenue dans la sphère Ethérée, ce tout premier podcast va porter sur la discipline du Yoga Kundalini. Je vais l’aborder d’un point de vue psychologique, si celle-ci était dans le but de l’élévation de la conscience de l’homme. Et pour ca je vais vous proposer l’étude symbolique des différents chakras tout en m’appuyant des conférences vous du docteur Carl g jung et le professeur Haeur exposé en 1932 sur le sujet.
Petit point rapide sur Carl Gustav Yung : C’est un médecin psychiatre suisse né en 1875 et décédé en 1961, il contribue de façon déterminante à la psychologie analytique (celle, basé sur l’analyse des rêves, des symboles, des mythes, des libres-associations). Il a consacré sa vie à la pratique clinique ainsi qu'à l'élaboration des théories psychologiques, en s’appuyant sur l'étude comparative des religions, la philosophie, la sociologie, l’alchimie, la mythologie, l'anthropologie jusqu'à la critique de l'art et de la littérature. On lui doit par exemple les concepts d'« archétype », d'« inconscient collectif » et de « synchronicité » ou encore le concept des types psychologique.
Il donne à la psyché une portée spirituelle, là où d’autres courants se portent sur une autre utilisation de l’énergie psychique. La psyché ou le Soi va se référer à l’âme dans son vocabulaire.
Il collabore avec l’indianiste Hauer qui lui a permis d’étendre ses recherches sur l'interprétation symbolique des chakras. Haeur avait étudié la théologie et sa rencontre avec la spiritualité indienne le poussa vers l’étude des religions comparés et notamment sur l’étude indienne du yoga. Il fit une conférence nommé “le yoga à la lumiere de la psychothérapie”, à ce moment-là il chercha des psychotherapeutes avec lesquels il pourrait explorer les similarités et les différences existant entre le yoga et la psychothérapie, puisqu’il ne possédait ni le savoir ni l'expérience pour pousser plus loin sa réflexion.
Et c’est là que la collaboration commence entre Jung et le professeur Hauer, pour le grand bonheur de ce podcast.
Du côté de Jung, son objectif était de développer une psychologie comparée et transculturelle de l'expérience intérieure. A ses yeux le yoga taoiste en chine, le yoga kundalini ou la lamaïsme sont des descriptions symboliques de l'expérience intérieure et du processus d’individuation en particulier. (l’individuation c’est la formation et le développement de l’individu, de sa personnalité, qui passe par l’intégration des éléments conscient et inconscient. C’est par ce biais que l’on peut abandonner la domination de l’ego, et devenir petit à petit quelque chose d’autre que le moi. Ca implique aussi de se discerner du pouvoir du collectif en tant qu’individu tout en se sachant intégré en celui-ci, contrairement à ce qu’il y a dans l’individualité qui place l’individu hors du collectif et sans rapport avec celui-ci. Je pourrais parler d’avantage de l’individuation dans le prochain épisode.)
Donc, si les processus intérieurs sont universels, les techniques employés sont spécifiquement culturelles. Je cite alors : ‘Le yoga était à l’origine un processus naturel d’introversion. Ce genre d’introversion mène à des processus internes particuliers qui entraînent des modifications de la personnalité. Au cours des millénaires, ces introversions ont été organisées progressivement en méthodes et cela sous formes les plus variés.”
C’est aussi de cette façon qu’il perçoit la mythologie et même les religions occidentales, c’est sous la compréhension d’un processus d’individuation.
Partons en plein dans le sujet. La vision du yoga kundalini peut être adaptée sur un plan psychologique, dont l’objectif est de permettre d’élever la conscience de l’homme.
L’élévation se déroule par paliers, ces paliers correspondent aux chakras. Si il y a une chose à retenir c’est qu’à travers les chakras nous allons explorer une énorme allégorie de la sublimation de l’homme, de son élévation.
Je vais définir tout de suite ce qu'est un chakra. Un chakra est originaire d’un ensemble de mandalas. En sanskrit mandala signifie “cercle”, “sphères”, “environnement”. Elle est une figure artistique, géométrique d’une idée ou d’un concept.
Avant d’être un chakra, il a existé différents mandalas qui ont été repris, modifié, travaillés par des milliers de têtes il y a des milliers d’années et ceux, tout au long de l’histoire. Puis vient l’époque où le mandala est largement adopté, il en devient alors un chakra. Il influence tout un pays, toute une culture.
Et donc ces chakras renferment la représentation symbolique de l’expérience impersonnelle de l’homme dans son élévation de conscience. (l’experience impersonnelle, c’est l’experience dite mystique. Ca veut dire qu’elle ne tient plus à une identité “personnelle” mais à quelque chose qui transcende l’individu, son identité, et rejoint une part impersonnelle, collective, universelle. C’est comme si cette expérience n’appartient plus à l’individu mais à l’humanité, nous sommes donc dans une réalité divine)
L’une de ses allégories se voit à travers les éléments de la nature. Chaque chakra est associé à un élément, on va de la Terre à l’éther.
Le mûlâdhâra, celui qui se trouve dans la partie inférieur du bassin est l’élément de la Terre, Le chakra au dessus, dans le bas ventre le svâdhishthâna correspond à l’eau, Le manipûra sous le diaphragme correspond au feu, au niveau de la poitrine nous avons l’anâhata, lié à l’air, le chakra de la gorge, le vishuddha reste dans l’élément de l’air, puis nous avons dans le troisième oeil l’éther.
On remarque qu’il y a une augmentation de la volatibilité.
On passe de la Terre à l’Ether, de la matière à l'antimatière. On réalise la métamorphose de la matière brute en matière subtile et spirituelle.
On peut faire le parallèle de cette idée de transformation des éléments avec notre philosophie alchimiste médiéval
Cet élévation de la conscience signifie parallèlement l’ascension des éléments inconscient dans la conscience, et nous allons maintenant y venir en détail pour chacun des chakras.
Donc un chakra c’est un environnement, et c’est même tout un univers à lui seul, avec son propre mode de perception du monde.
1- Le mûlâdhâra signifie “support-racine”. Nous sommes donc dans les racines de notre existence, dans sa dimension personnelle, et corporelle. Ici la Kundalini est endormie, les dieux y sont assoupis. Les puissances qui permettent l'expérience impersonnelle, de rejoindre les dieux et la réalité divine, se trouvent bien loin. Il y a tout un éveil à réaliser.
Puisque les hindous situent le monde conscient dans le corps, nous pouvons constater que ce chakra se trouve là où la vie commence, dans le bassin. (à l’inverse, nous situons le monde conscient comme étant le monde extérieur, et le monde intérieur comme étant le monde inconscient. Le corps dans tout ça c’est la limite entre les deux).
Avec ce chakra nous nous trouvons dans le ventre de la mère. Le monde conscient de l’hindou serait un état transitoire, une simple pouponnière.
Effectivement, ce foetus en développement, cette graine dans la matrice, est loin d’être une personne individué, le poids du collectif, ici la mère, pèse encore sur lui. La notion d’unité à la mère, ou de dépendance, est très forte. Je suppose que l'individu dans le mûlâdhâra est tout aussi attaché à son existence corporelle, matérielle, rationnelle, consciente.
C’est un état d’inconscience total et la vie est simplement réduite aux instincts, le fonctionnement de notre structure corporelle prenant beaucoup de place.
Dans ce chakra il y a un éléphant, il incarne la puissance porteur, l’énergie psychique de la libido. Les animaux se trouvant dans les chakras représentent les facteurs psychiques.
2- S’éveiller hors du mûlâdhâra c’est entrer dans l’eau où l’on affronte la qualité dévorante du léviathan. Il existe plusieurs cérémonies qui impliquent l’immersion dans un bain ou dans l’eau. Tout comme le baptême, nous devenons un nouvel être et nous portons un nouveau nom.
Autant l’éléphant c’est l’animal le plus grand et fort à la surface de la Terre, autant le léviathan qui loge dans ce chakra c’est l’animal le plus grand et fort dans les profondeurs des eaux. En réalité il s’agit d’un seul et même animal qui se transforme lorsqu’il passe dans un autre palier. Ici, le léviathan est terrible et dangereux.
Donc celui qui veut quitter le monde du mûlâdhâra pour une autre forme de conscience, celle de l’eau et de l’inconscient : le svâdhishthâna trouvera l’éléphant contre lui. Une force déployée à la surface aura une incidence équivalente dans les profondeurs, et vis versa.
Le risque ici est d’être noyé dans l’inconscient.
L’eau à un symbole similaire quelque soit les civilisations anciennes ou récentes, elle est source de vie, permettant la vie éternelle, ou bien la purification symbolique du corps et de l’esprit. Dans plusieurs cérémonies, c’est même un rîte de passage, on passe d’un stade à un autre par exemple de la mort initiatique à la renaissance ou bien de l’enfant à l’adulte, de jeune fille à celui d’épouse.
Donc là on imagine notre entrée dans l’eau, on arrive dans le chakra svâdhishthâna Et on va y rencontrer l’éléphant qui s’est transformé ici en léviathan, Il n’est plus grand et gentil, il est devenu imposant et terrible. Aussi terrible que le danger qui nous menace sous les eaux. La profondeur des eaux c’est en parallèle ce qu’il y a au fond de nous, c’est notre obscurité intérieur, c’est notre monde inconscient. Et donc le risque dont nous prévient le léviathan/facteur psychique qu’il représente nous dévore, on risque de se noyer par les éléments de l’inconscient si on ne reste pas à distance. Nous ne pouvons pas vivre sous les eaux. Mais nous savons qu’il existe une force qui si elle nous semble positive pour la conscience qui se retourne contre nous
Et donc :
Une fois que l’on a fait connaissance avec l’inconscient, que se passe-t-il ?
3- Tout notre monde émotionnel se libère brutalement. On prend feu, on explose, de vieilles émotions enfouies ressurgissent, on pleure à propos de choses qui se sont passées il y a des dizaines d’années.
On a oublié que les feux enfouies brûlent toujours sous la cendre.
Nos émotions qui nous égarent, nous épuisent, et nous consument totalement.
Il ne faut pas voir le feu comme un symbole destructeur mais comme une source d’énergie.
C’est le contact avec l’inconscient qui amènent nos démons à se déchainer, il y a le feu des passions, on brûle de désirs, on met le feu aux poudres etc.
Nous nous rendons compte des puissances qui nous animent cela est incontrôlé.
Maintenant en termes de localisation corporelle, nous sommes sous le diaphragme, autrement dit nous sommes encore sous le niveau de la Terre, mais quelque chose va intervenir. Nous étions d’abord dans la Terre, telle une graine, puis dans l’eau pour pouvoir naître, et maintenant nous mettons la tête hors de l’eau mais nos pieds sont toujours des racines qui se trouvent sous terre. Et cela se voit au niveau des couleurs, nous sommes toujours dans le spectre rouge, on est passé du rouge, au orange, pour arriver dans au jaune dans le manipûra, c’est comme si être dans le manipûra c’est garder les pieds dans la mûlâdhâra.
Ce troisième centre se trouve dans le plexus solaire, un certain nombre d’éléments se manifeste dans le ventre : on a la peur au ventre, on a l’estomac noué, ou les papillons dans le ventre.
A une époque la conscience était si indistincte que l’homme percevait ce qui le troublait avec leurs fonctions intestinales. C’est peut-être pour ça que l’hindou à garder l’idée que le corps était le monde conscient : le corps communiquait ce qui pouvait se passer, tout comme le font nos émotions.
Alors maintenant, que se passe-t-il quand on s’approche du feu ?
Et bien on ressent vite que l’on à pas l’envie de le toucher ! Et quand on ne veut pas toucher à quelque chose nous restons dans l’abstraction.
Le bélier du manipûra est l’animal sacré d’Agni, le dieu du Feu. C’est aussi un animal sacrificiel, il demande un sacrifice pas vraiment coûteux puisque le plus gros danger était dans le chakra précédent, être noyé par l’inconscient. Ici nous avons juste à prendre conscience de nos passions, de notre côté téméraire et on passe au-dessus de notre danger !
Les 3 premiers chakras que je viens de vous décrire sont lié entre eux, d’abord en terme de couleurs ils sont dans le spectre rouge, mais aussi en terme de localisation ils se trouvent sous le diaphragme, lieu de digestion et de gestation. Le diaphragme c’est une limite dans le corps, puisqu’au dessus de celui-ci nous sommes avec les voies respiratoires et l’élément de l’air. Ils sont liés de façon à nous apprendre que le premier chakra implique le second, qui implique lui aussi au troisième. En passant au dessus du diaphragme, il n’y aura plus de cause à effet, c’est à nous de faire preuve d’esprit, dont les racines de ce mot est dérivé de l’air, et donc de ne plus se laisser saisir, mais de voir ce qu’il y a à saisir !
4- Le centre suivant est le cœur, l’anâhata. La force imposante de l’éléphant est maintenant gazelle, bien loin d’être agressive, elle est même fuyante, elle disparaît à grande vitesse. Elle est un animal insaisissable, à l’image de son élément, l’air. Le feu était encore perçu, alors qu’avec l’air nous sommes bien dans l’intangible. La gazelle, c’est le facteur psychique intangible, difficile à saisir.
Les objets psychiques sont toujours présents dans chacun des chakras univers, mais nous ne les intégrons pas de la même façon.
Plus les éléments psychiques sont conscientisés, plus l’élément de la nature s’allège, devient invisible, volatile. Cela signifie que le voile qui se trouve entre notre perception et l’objectivité devient de plus en plus transparent.
Dans l’univers de l’anâhata, on constate que c’est quand l’on commence à saisir les choses avec le cœur que l’on commence vraiment à en tenir compte, nous sommes touchés au cœur, nous apprenons par cœur.. Si l’on saisit les choses avec la tête, on se rendra compte que l’intellect ne cesse de galoper et de bondir dans tous les sens. Il faut associer l’intellect au cœur afin de rester aligner et accéder à la dimension suivante.
Le cœur se tient à la surface du diaphragme et la distance qui le séparait du chakra précédent est énorme. Nous quittons le spectre rouge pour se rapprocher des couleurs froides, nous sommes ici dans le vert.
Qu’est ce qui nous permet de nous élever au-dessus du monde du manipûra, des simples émotions ? Dans les tribus primitives, dans les périodes où l’homme se trouvait dans le manipûra et souhaitait se rendre dans l’anâhata, ils avaient besoin de procéder à des rituels élaborés, ca permettait un cadre qui empêchait l’irruption spontanée des éléments psychologiques du manipûra.
Nous sommes au-delà de cette époque et on a justement commencé à apporter la notion d’esprit dans ce chakra, donc, on fait preuve d’esprit, ou d’ouverture d’esprit.
On se met à penser, on se met à nous désidentifier de nos émotions, et c’est là que commence la prise de conscience, on se met à raisonner et juger.
Dans le manipûra on pouvait exploser de colère et nos mots pouvaient dépasser nos pensées jusqu’à devenir blessant. Dans l’anâhata on va se demander “mais pourquoi je me conduis de cette façon?” Mais c’est toujours untel qui a fait ceci et qui nous met dans cet état-là.
Nos émotions, nos pensées, sont donc liées à un fait concret, un objet, elles n’existent pas par elle-même.
Avant d’arriver dans le centre suivant, on peut déjà prendre conscience qu’il existe un être dans lequel nous sommes compris, doté d’une existence entièrement psychique.
5- Dans le vishuddha, dans la gorge, il nous faut désapprendre ce que l’on sait du cœur : on arrête de soutenir que l’on est en droit d'adopter une certaine attitude car l’autre nous à mis dans cet état. Nous nous reposons la question “mais pourquoi je me conduis de cette façon?” en ne cherchant plus la condition extérieure, mais la condition intérieure !
Cette émotion n’est pas provoquée par un élément extérieur, c’est un phénomène en soi.
On atteint le stade subjectif où la personne fait écho à une partie de vous.
On conçoit que les êtres qui apparaissent à l’extérieur sont des interprètes de notre condition psychique.
Dans l’univers du vishuddha on est là, à constater que ce que nous éprouvons pour les choses extérieures, c’est le reflet de notre propre condition psychique.
On se rend compte non pas que ces éléments extérieurs nous laissent un grand impact, mais parce que ses éléments ont préalablement une présence intérieure et qu’elles sont là afin d’apporter un peu de lumière dans notre obscurité intérieur, le but est de nous éclairé et de nous amener sur la voie de la connaissance de soi.
Et donc si on arrive à comprendre qu’il existe un pont entre les éléments du monde physique et les éléments du monde psychique nous sommes aux portes du chakra suivant. Le 3e oeil, ajna.
Vous avez remarqué, je n’ai pas parlé de l’élément associé à ce chakra gorge. C’est également l’air, comme celui du cœur.
Dans la gorge il se passe une compression de cet air, pour y former les mots. Et justement on a préalablement aligné l’intellect avec le coeur, donc on se rend bien compte que les mots qui nous quittent véhiculent un sens et impact ceux qui nous entourent.
Je fais un petit parallèle entre la compression de l’air qui se trouve dans le cœur et l’union que l’on essaie de réaliser entre l'existence psychique et la dimension physique.
D’ailleurs on est prêt à faire cette union puisque l’on se trouve à nouveau avec l’éléphant, toujours symbole de puissance porteuse, mais qui n’a plus plusieurs trompe mais une seule, l’énergie est dirigé et non déployé dans tous les sens, et elle est dirigé pour nous porter dans les hautes sphères éthérées.
On se penche donc sur ce dernier chakra avec cette superbe transition, je rappelle que pour y arriver il a fallu faire la compression entre les élément physique et les élément psychique qui grâce à ce 3e oeil va nous permettre de mettre en relief l’entrelacement de soi avec toutes choses.
6- Comme je l’ai dis plus tôt nous nous trouvons dans l'éther et la mythologie grec à eu la même notion de l’éther que l’hindouisme puisque ether personnifiait l’air pur et chaud que respire les dieux. Et dans ce chakra on fait la rencontre temporaire avec les dieux, puisqu’il n’y a plus d’air, on se trouve avec un concept d’anti-matière, où l’homme va faire l’expérience mystique qui va apporter de nombreux changement et ce de façon radical dans la perception et l’organisation de la personnalité. Cette expérience est impersonnelle donc qui n’a plus trait à la personne et à son identité, mais l’homme est transcendé et rejoint une sphère collective, universelle. L’homme n’est plus sous l’emprise du temps ou de l’espace.
Néanmoins cette expérience est temporaire, on le voit avec plusieurs éléments. D’abord en terme d’animal, dans ce chakra il n’y en a plus, il n’y a plus de facteur psychique, nous sommes uniquement de l’abstraction, une sphère totalement psychique peut-être, donc sommes nous vraiment capable de comprendre et poser des mots sur ce qui s’y passe… Les choses qui se trouve dans ce chakra ne pourront qu’être empiriques.
On a juste des indices grace à ce mandala, d’abord elle ressemble explicitement à une graine ailé, avec 2 pétales de par et d’autre. Dans le chakra initiale nous étions dans la graine de notre existence physique et dans l’ajna nous sommes dans la graine de l’existence spirituelle, éternelle, psychique, divin, etc…
Nous sommes avec une lumière d’un blanc parfait, il n’existe plus ce voile entre nous et l’objectivité, le temps d’une expérience, et c’est cette lumière qui guérit.
Chaque centre possède un aspect physique et un aspect psychique, un aspect métaphysique et un aspect métapsychique et cela à été étudié à travers les différentes branches du yoga.
La clé de la compréhension de l’ajna doit se trouver dans la rencontre du physique et du psychique.